dimanche 16 décembre 2007

Des lieux que j'aime

En Algarve, mais ça pourrait être ailleurs. J'aime la mer quand elle déferle vers moi, comme si elle allait venir me prendre, s'emparer de moi, me faire sienne, me phagocyter, m'"aqualiser". Vieux rêve de fusion, retour aux sources.










Promenade le long de la Samme, près d'Arquennes au début du printemps.

En semaine, on n'y rencontre presque personne. Sensation de calme, de bien-être. Impressions fugitives de paradis perdu et retrouvé. C'est un endroit accueillant, où on peut se permettre d'être soi-même.












C'était en été 2006, dans les Alpes françaises. Je m'étais installée près de cette petite chute, fascinée par les plis mouvants du rideau de l'eau qui se jette dans le vide. J'ai pris une série de photos successives, dont celle-ci, non retouchée. Après, je n'avais plus envie de partir. J'aurais voulu dialoguer avec le génie de la cascade.

Mais mon compagnon, qui était resté dans la voiture, m'attendait.

Alors, à contre-coeur, je suis partie. Mais je n'oublierai jamais ce moment où le génie de la cascade m'est apparu.








Torrent de montagne. L'eau, la fraîcheur et, surtout, la lumière comme une substance divine.

Des moments où on voudrait pouvoir y croire. Au divin.














Je ne sais pas si j'y retournerai un jour... Serai-je encore capable de grimper jusque là ? L'essentiel, c'est d'y être allée, d'avoir vu, d'avoir laissé entrer en moi cette beauté et d'en avoir été transformée.

Cela, nul ne peut me l'enlever, tant que je vis.








Moi non plus, je n'y ai pas cru quand j'ai vu ce coucher du soleil en sortant du gîte, ce soir là. C'était trop. Alors, j'ai couru chercher mon appareil photo et j'ai pris quelques clichés.

La lumière ! Les couleurs !








Un petit gîte à Sauliac, dans la vallée du Célé, en Périgord. Encore un lieu magique, où cohabitèrent Néanderthal et Cro-Magnon, jusqu'à ce que les premiers finissent par disparaître.

Le gîte était humide et un peu froid le soir; mais on faisait une flambée dans la cheminée...

Il me semble que je pourrais y rester deux, trois mois et y écrire...