jeudi 21 août 2008

Un poème impromptu.

RENDEZ-VOUS.

La mort est venue me surprendre

au saut du lit

un beau matin d’été.

Par la fenêtre de ma chambre,

je voyais les prés tout illuminés,

c’était une sacrée belle journée !

Pour une fois que je me sentais reposée,

le cœur léger, j’ai décidé de me lever,

de bien profiter de la matinée ensoleillée.

La mort est venue me cueillir,

m’a coupé l’herbe sous le pied,

pour ainsi dire.

J’étais prête à rebondir,

en dépit du poids des années.

La mort est venue me cueillir.

Elle m’a fauchée.